Nous contacter

+33 6 78 73 18 46

E-mail

unipaz.france@gmail.com

Qui est Pierre Weil, le fondateur d’UNIPAZ ?

Son enfance

Né le 16 avril 1924 à Strasbourg, Pierre Weil grandit dans une famille composée de trois religions en conflit et de deux cultures elles aussi en opposition, la française et la germanique. Ce contexte a contribué à faire de lui un « chercheur de paix ». A quatorze ans, il écrit dans son journal intime : « Ma patrie n’est pas seulement la France, c’est surtout la Terre ». Il a fait son passage le 10 octobre 2008 à Brasilia.

Pierre Weil, octobre 2008

Sa formation universitaire

Docteur en psychologie de l’université de Paris VII, Pierre Weil a été l’élève de grands psychologues et éducateurs comme Léon Walther, Henri Piéron, Henri Wallon, Jean Piaget et André Rey. Puis il recevra la formation psychothérapeutique d’Igor Caruso, de Jacob Lévy Moreno, de Zerka Moreno et d’Anne Ancelin Schützenberger. Dans une première partie de sa carrière universitaire, il effectue des recherches sur l’émotivité neurovégétative, sur les facteurs culturels et scolaires de l’intelligence, et sur différents aspects de la personnalité. Puis il occupe une chaire de psychologie sociale à l’Université Fédérale de Belo Horizonte (Brésil). En fin de carrière, il occupera une chaire de psychologie transpersonnelle, matière dont il est l’un des pionniers dans le monde.

Son vécu

Le succès grandissant va l’amener à vivre une crise existentielle accompagnée d’un cancer et d’une perte du sens de l’existence. Il commence alors à se poser les questions essentielles sur la signification de la vie et de la mort. Ceci l’amène à trouver des réponses dans une synthèse entre l’Orient et l’Occident, entre la pratique du yoga et de la psychanalyse. Il fut en ceci vingt ans en avance sur la Déclaration de Venise de l’UNESCO qui recommande la rencontre complémentaire entre le cerveau droit et le cerveau gauche, entre l’Orient et l’Occident. Au cours de cette recherche, il entre en contact avec des grands maîtres de yogas comme Swami Chinanda, Muktananda et des lamas tibétains comme Kanjur Rimpoché et Pemala Rimpoché.

Fondation de l’Université de la Paix à Brasilia

En 1986, il est invité par le gouverneur de Brasilia à créer la Fondation Cité de la Paix dont il est élu président et dont la fonction sera de créer et gérer l’Université Internationale de Brasilia, Unipaz. Cette même année il écrit les nouvelles paroles d’une Marseillaise de la paix. En 1988, Pierre Weil met sur pied une théorie sur la genèse de la destruction de la vie sur la planète et sur les principes et approches permettant une nouvelle méthode d’éducation à la Paix. Inspiré par la déclaration de Venise et par de nombreuses autres recommandations de l’UNESCO, il commence à transmettre une synthèse au travers d’ateliers pédagogiques en appliquant le modèle transdisciplinaire de cette théorie.
Unipaz Brasilia, est une université de paix où jeunes et adultes peuvent suivre des cours pour réveiller la paix en eux, et faire les prises de conscience nécessaires pour conserver cet état et le transmettre aux autres. Unipaz abrite également une école maternelle accueillant 250 enfants.

L’art de vivre en Paix

Encouragé par la grande réceptivité à cet atelier qu’il baptise « l’Art de vivre en Paix », il rédige un exposé pédagogique dans lequel il montre les aspects originaux de cette contribution, surtout en ce qui concerne la synthèse de méthodes d’Orient et d’Occident, ainsi qu’une théorie et une vision transdisciplinaire de la paix et de la conscience. Ce travail est présenté au Directeur Général de UNESCO, Federico Mayor. Depuis 1991, il a été publié en six langues.

Mention d’honneur du prix de la paix de l’UNESCO

En 2000, il reçoit la mention d’honneur du Prix UNESCO de l’éducation à la Paix.

Pour aller plus loin avec Pierre Weil

Construire une culture de paix. Entretien de Pierre Weil. Revue Alliance (pdf 70 Ko)

Discours de Pierre Weil à l’UNESCO (pdf 61 Ko)

Entretien de Pierre Weil – 2005 – Revue Ici et Maintenant (pdf 61 Ko)

Trois témoignages à propos de Pierre Weil (pdf 53 Ko)